"C'est une génération très engagée, très intéressée par la chose politique" confirme Pierre-André Vaquin. L'enseignant vacataire à Sciences Po Bordeaux, parle d'"une crise de la représentativité", "d'une jeunesse qui peut se mobiliser mais qui a du mal à se retrouver dans l'offre politique".
Militant de l'ONG " a voté" qui veut défendre les droits civiques et le progrès démocratique , il estime que "le vote est une pratique, un symbole qui a perdu de son importance. Aller dans l'isoloir était un moment fort. Pour ces jeunes, ce n'est plus un moment républicain. "