Pourquoi être activiste numérique, c’est aussi aller voter

Pourquoi être activiste numérique, c’est aussi aller voter

Avec un taux d’abstention de 87% lors des dernières élections régionales de juin 2021, les jeunes de 18 - 25 ans sont les grands absents de la participation. 

Hausse particulièrement frappante puisque ce taux s’élevait autour de 50% chez les 18-34 ans en 2015. Et pourtant, ce sont les plus actifs sur les réseaux sociaux, que l’on retrouve très souvent dans la catégorie des activistes numériques.

Engagement pour le climat, appels à manifester contre la loi Blanquer, lutte contre les discriminations, nous, les jeunes, savons nous faire entendre grâce à une excellente maîtrise de ce qu’on appelle le slacktivisme

 

Nous avons parfaitement conscience que pour interpeller les pouvoirs publics, rien n’est plus efficace en 2021 que de publier des posts, vidéos, images sur les réseaux sociaux, de créer un hashtag et bien sûr de commenter et partager ces publications. Le slacktivisme est particulièrement efficace pour centraliser un mouvement et le porter à grande échelle. A titre d’exemple, en 2020, 47% des 18-30 ans avaient affirmé avoir déjà signé une pétition ou défendu leur engagement sur un blog ou sur un réseau social.

 

La démocratisation des réseaux sociaux a ainsi permis d’organiser des manifestations de rue plus facilement et d’avoir un relais à l’international pour trouver un écho politique à ces mobilisations citoyennes internationales – comme avec les mouvements Black Lives Matter ou Youth for Climate.

Et pourtant, alors que nous dénonçons - avec justesse - le fait de ne pas être écouté par les politiques, nous oublions à tort que pour enclencher un changement profond, il est nécessaire de retourner aux urnes pour avoir une chance de peser dans les résultats des élections et voir nos engagements trouver une représentation politique à la hauteur de notre mobilisation en ligne.

 

Voter, c’est se réapproprier un droit citoyen trop longtemps accaparé par une seule partie de la population qui a eu un poids non négligeable dans les politiques publiques mises en place ces dernières années.

 

Voter, c’est aussi mettre sur un petit bout de papier sacré, son ressenti de la situation et du climat en France. C’est aussi voter blanc parce qu’on n’est pas aligné avec les programmes des partis politiques ou parce qu’on ne sent pas représenté.

 

Voter, c’est faire comprendre aux élus que lorsqu’un sujet suscite l’indignation d’un groupe d’activistes numériques ou de simples internautes sur les réseaux sociaux, cela pourra leur être tenu rigueur lors des prochaines élections.

 

Être activiste numérique, c’est aussi encourager les autres internautes à aller voter et à exercer leur droit et devoir de citoyen en leur expliquant comment s’inscrire sur les listes et à comprendre les procédures électorales.

 

Alors, on se mobilise ensemble pour retourner aux urnes ? L'inscription avec A Voté se fait par ici.

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